Nice...une aventure humaine.

Post date: Jul 5, 2014 5:31:58 PM

Dimanche 29 juin fin d'AM tous les salamandres engagés sur l'Ironman de nice sont FINISHERS.Félicitations à tout le monde, les objectifs de chacun n'ont pas été tous accomplis mais le principal est de participer et de terminer.Le meilleur d'entre eux fût Rico en 10h22 malgré une blessure au genou le contraignant à marcher sur le marathon.Résultats: ICIPhilippe:Nice, comment dire ? ca n’a jamais été mon truc… trop pimpant , trop lucratif, trop disney…

Bref il n’y avait qu’un déplacement en masse du Fontanil Tri qui pouvait me faire changer d’avis , et l’envie de me faire un petit cadeau pour célébrer le passage du ½ siècle !

Janvier, Février, il fait beau , tout le monde (ou presque) roule déjà comme en Avril, je nage 1 fois toutes les 2 semaines, je viens de me blesser pour la n-ième fois aux ischios suite aux régionaux de cross.. bref j’ai un poil l’impression d’avoir un train, voir 2 trains de retard.

Avril ca va mieux je dégage enfin un peu de temps pour commencer à allonger (première sortie vélo de 80 bornes ! ca s’arrose !), je nage plus régulièrement, je commence à entrevoir l’éclaircie… Quelques sorties vélos avec les salamandres (souvent le boulet) et voilà déjà Doussard : je sens un déclic , j’arrive à ne pas trop gérer en vélo , et je fais une course à pied correcte malgré un entrainement cap réduit. Bref dans la tête le plus dur est fait !

29 Juin, jour J, j’ai des bornes én vélo (>3000km) mais avec 3 sorties entre 120 et 150 bornes , je crains de ne pas tenir la distance …en course à pied , avec les 21km de Doussard et une sortie de 1H45 dans le cagnard , ca ne fait pas épais, et je commence à me demander comment je vais passer le 2nd semi de Nice. Coté sensations, par contre, je me sens super bien, les balcons de belledonne à J-10 sont passés comme une lettre à la poste… alors Inch Allah !

Jour J, je stresse un poil, perd mes lunettes de natation 10’ avant le départ, les retrouve miraculeusement dans le tas des sacs blancs « StreetWare »… (toi , me dit Seb, « aujourd’hui il ne peut rien t’arriver… »)

Puis je retrouve Coco et GG dans le sas <1H10’… La mer est calme, le jour se lève , une belle journée s’annonce… 2800 triathlètes sont lachés dans la mer ! Honnêtement, je craignais que cela soit la bagarre : pour moi , ca s’est super bien passé …jamais bloqué par devant , juste pris 2/3 nageurs sur le dos, mais bon rien de bien terrible…Par contre, j’ai les mêmes errances de navigation que d’habitude, et j’ai sans doute fait bien plus que les 3.8 km au programme. Résultat je sors en 1h14, alors que je pensais franchement pouvoir faire 5’ de moins ! Bon, 5’ sur 12h d’effort on s’en fout un peu comme dirait l’autre !

Longue, très longue transition vélo de plus de 9’, et c’est parti pour 174 kms de vélo. Je ne connais pas le parcours, donc je vais faire comme d’habitude, gérer, sans doute trop gérer… Nico me double lors d’une pause technique, puis un peu plus loin je rattrape Coco qui n’a pas visiblement un gros moral. Col de l’Ecre, je récupère mon « jambon-beurre » que je vais déguster et bien mâcher pendant une bonne demi heure.. Sur le demi tour , plus loin je croise Nico pas loin devant, puis Lionel, Coco et Oliv, tous dans un mouchoir de poche ! J’en ai gardé un peu sous la pédale, mais au moment d’en profiter la pluie arrive soutenue, je ne compte plus les types vautrés dans chaque virage ; je n’ai pas du tout envie de terminer l’aventure comme eux, et redouble de prudence sur une section où habituellement ca roule entre 40 et 50 km/h…je tiens à mon été de rando moi J 6h26 pour le vélo, j’espérais 6h15, mais vu les conditions météo des 50 derniers kms, je suis dans les clous !

Transition vélo-cap comme d’habitude plus efficace, et c’est parti pour les 42kms tant redoutés. Coté positif la présence des « tri fonction Orange », ainsi que de leurs supporters et supportrices : j’entends régulièrement des « allez le fontanil » qui font du bien au moral. La marathon à Nice c’est 4 A/R sur la promenade des anglais (10.5 chacun). Le 1er tour, je suis bien entre 11.5 et 12km/h (suis parti trop vite ?). Jusqu’au km 15 ca va encore. Je rattrappe Lionnel qui m’a doublé en vélo lors d’une pause technique, puis Jerome et Rémi qui ont 1 tour d’avance. Passage en 1h56 au semi, je suis dans l’objectif du marathon en <4h… mais je n’ai plus rien dans les chaussettes, je n’avance plus, le 3ème tour est un calvaire , le marche , je trottine, la tête lâche, je n’ai pas( plus) envie de me faire mal pour gagner 10’, 15’ au final…3eme tour à 8km/h. Je me reprends un poil dans le 4ème et dernier tour , en raccourcissant les pauses marche, toiujours fidèle ma stratégie boisson (1 demi verre de coca tous les 1.7km)… Nico m’invite à le rejoindre pour passer la ligne ensemble, mais il faudrait que j’accélère et j’en suis bien incapable. .. 500m de la ligne, je sens la fin et retrouve des forces…250m , la tribu du fonta donne de la voix… je passe la ligne en 12h13, bien content d’en avoir terminé … quelques minutes derrière Nico, quelques secondes derrière Coco, incroyable et revenue de nulle part !

11 sur 11 pour le fontanil triathlon, carton plein qui concrétise un projet fil-rouge qui a fait vivre le club pendant de longs mois..

Merci et Bravo les Salamandres :

- Rico, le roi de la plaque et du D+, finisher en 10h22 et qui sans un genou récalcitrant pouvait décrocher le jackpot

- Rémy, notre président (dit Dupond), l’ami des plaques de plâtre, miraculé qui a du couper l’entrainement 1 mois à quelques semaines de l’échéance et nous sort un marathon en 3h35 :

- GG (dit Dupont), qui concrétise sa grande forme du moment, il est au niveau du président, et sans un boyau faiblard, il approchait les 10h15

- Seb, qui a coaché , animé ces 6 mois d’entrainement de main de maitre, il aurait mérité un poil mieux rien que pour ca

- Rémi, toujours aussi impressionnant en natation, qui a atteint son objectif, mettre moins de temps sur le marathon que sur les 180 de vélo

- JB, qui sans un p*ain de genou récalcitrant serait venu chatouiller le top 5

- Nico, le miraculé (il avait une jambe en moins à 2 semaines du jour J) qui en ce dimanche à Nice est devenu UN triathlète , en maitrisant parfaitement le marathon

- Coco, cette nana est INCROYABLE, elle arrive à Nice sur 1 jambe, petit moral (bref tout ce qu’il faut normalement pour se planter dès que ca devient dur…) et elle passe à travers les difficultés pour claquer un joli 4h12 au marathon. Profond Respect !

- Lionnel, l’homme au genou bionique, qui 2 ans après une opération pas anodine devient « homme de fer » : joli vélo au passage !

- Olivier, qui a sacrifié sa saison de ski pour s’entrainer en vue de Nice, et devient aussi « homme de fer » option perfusion J

De mon coté, je crois finalement que je ne suis pas fait pour ce format ; trop de contraintes pour mener un bien un entrainement IM ; j’ étais prêt pour un Half (je l’ai constaté à Doussard il y a 3 semaines), mais pas prêt pour un effort soutenu de 11h à 12h sur un format IM . Je ne suis pas déçu , je suis au contraire bien content d’avoir partagé cette expérience et d’être allé au bout ; par contre, après avoir terminé Embrun et Altriman, j’ai peut être abordé Nice avec un peu trop de facilité…

-----------------------------

Nico S:

2005 :

Le foot est fini pour moi , après chaque match le genou gauche triple de volume...verdict des médecins spécialistes : bout de ménisque qui se ballade, opération possible mais résultat incertain...”passez à des sports où votre genou travaille dans l’axe genre vélo et natation crawl”...

2006 -2007 :

début du triathlon (3 sports où le genou travaille dans l’axe !) mode perso : Valence, Aix, Annecy se soldent presque tous par un échec...problème de crises de Tachycardie paroxystique (rythme cardiaque à + de 230 pulsations minutes en plein effort) que j’arrive à stopper ou pas suivant les situations (même au boulot, au ski....)

Avril 2008 :

l’Intervention chirurgicale cardiaque au CHU de Grenoble s’impose : 3 j d’hôpital ...et le Professeur qui me dit en sortant :” maintenant considérez que vous êtes guéri , vous pourrez faire tout ce que vous voudrez à partir de Septembre”: en effet , tout s’est révélé exact, plus jamais été embêté par une crise de tachycardie, que du bonheur !

Oct 2008 :

inscription au Fontanil Triathlon via Lionel et Mat : le début d’une belle aventure humaine et sportive : j’apprend à nager (2’15 aux 100m à bloc !)...et pas possible de crawler + de 200m en continue !...je rencontre une famille magnifique, celle des Salamandres. S’enchainent alors des CD, des L avec tjs dans un coin de la tête le doux espoir de réaliser un IM un jour peut être.

2012 :

le LD de l’Alpe d’huez passe sans souci majeur en 9h00 de course : allez c’est bon, 2013 sera l’année de Mon IM, celui de Nice....Mais Rémy me conseille d’attendre 2014 ” on devrait y être nombreux et ce sera mieux pour t’entrainer”..o.k s’en suivra une année 2013 dédiée aux Xterra (4) afin de prendre un maxi de plaisir.

2014 : L’année du graal : IM Nice

6 mois de préparation, comme beaucoup vie de famille de côté, même parfois le boulot, une hygiène alimentaire irréprochable, des heures et des heures d’entrainement (4500 km de vélo) ...une blessure handicapante (pubalgie) qui m’a empêché de courir jusqu’ à début Avril et enfin le moral qui revient au tri par équipe de Chatte...des moments inoubliables passés sur le vélo ou à tournesol aux côtés de tous les futurs IM ( J-marie, Romu, Seb, Rémy, GG, Coco, Oliv ...), toujours là pour vous remonter le moral et vous faire progresser...puis le stage à port grimaud mené de main de Maître par Seb (merci pour tout ce que tu as fait pour nous/ moi)...et surtout une rencontre surprenante , un peu celle du 3ième type : celle de Sébastien Bouchet (frère de notre GG) qui avec sa méthode de thérapie manuelle de Gesret m’a sauvé 2 fois du forfait (mars pubalgie et à j-15 mollet !) : franchement, venant pour ma part d’études médicales assez cartésiennes , je m’avoue complètement bluffé par Sébastien et sa méthode qui en tout cas pour moi a fonctionné à merveille !

CR :

Natation 3.8 km : SAS 1h10 : 2747 athlètes annoncés en 1 vague !

Le pire moment pour ma part, stressé comme jamais, je n’ai pas pu m’extirper de la masse et ai reçu une multitude de coups de poings et de pieds, jusqu’à m’arrêter pour brasser (par dessus et dessous les pingouins) vers l’extérieur droit et trouver du calme...mais le mal était fait..je n’ai vraiment pas bien nagé , très déçu , sortie en 1h13’ de l’eau...puis seul bémol sur l’organisation, passage obligatoire par un escalier étroit où il y avait foule et embouteillage...arrêt total sur la plage afin de remonter au parc à vélo....bon 2’ de perdu dans l’affaire pais pas bien grave sur 12h de course !...aperçu juste Phil en haut des escaliers quand j’étais dans la queue en bas !

Transition 1 : très longue car parc à vélo très long !...mais pas trop mal réussie tout de même en comptant que je me suis changé intégralement en cycliste.

Vélo : 174 km

là où je m’étais le + entrainé : le travail a payé, un chrono honorable (6h17 = 28.7 de moyenne), pas terrible certes , mais une gestion je pense réfléchie de certaines portions et en tout cas une gestion de l’ alimentation parfaite avec beaucoup d’heures d’entrainement sur ce sujet...je double Phil en train de pisser au 20 ieme et Coco au 40 ieme à un ravito ...je repense à ce que me disais seb, tu fais ta course, tu ne t’occupes que de toi....je recroise tout ce beau monde aux 120 km sur la seule portion aller retour du parcours... on se tient tous à 5 – 10’..Oliv un peu + loin.... je pensais et avais prévu en tout cas d’astiquer un peu dans les 25 km de descente à la fin avant les 20 derniers km de plat...mais la météo ne l’a pas voulu ainsi...une pluie intense a commencer à s’abattre au bout de 8 km de descente et m’a obligé (comme les autre salamandres je suppose) à réaliser tout le reste de cette descente au ralenti (15 km/h !)...des cyclistes par terre ou à l’arrêt à presque tous les virages , à 1 virage sur 3 une ambulance et du sang sur la chaussée ne donnait pas envie de prendre des risques !....en tout cas je rentre en bon état au parc à vélo et surtout pas entamé physiquement (peut être partie cycliste trop gérée ?!)

Transition 2 : mieux réussie et + rapide , changement également intégral en coureur de cap ! (j’aime mon petit confort !!

)

Marathon :

Je me sens étonnamment bien et réalise le 1 ier km à 12km/h et là je me souviens de la réflexion de Rémy '” un IM commence au semi marathon !”...et ben voilà, alors t’es trop con Nico me dis je !.. bing je descend la cadence directe à 10.5 –11 km /h..résultat le 1ier semi en 2h00...nickel, aucune douleur , rythme quasi régulier, les encouragements Nickel de la famille Bouchet, Grimaud, Yvan et ceux de mon épouse et mes enfants à chaque tour donnent un motivation incroyable d’aller les retrouver à chaque 1/2 tour !...qq encouragements aux Salamandres croisées...et puis vient le milieu du 3 ième tour où là ça commence à trapper sévère dans les cuissots et le mollet droit où là je commence à gérer ...au mental !..non t’as pas mal...c’est dans la tête..non ne marche pas, ne marche pas...en fait je n’aurai jamais marché...un point d’honneur....le 2 ième semi se passe en 2h19....entre temps Phil et moi avons échangé 2 fois la place de 7 ième du club (sans aucune importance en fait !) je voulais bien finir avec lui et Coco (tout prêt derrière nous), ça aurait été chouette, mais je ne pouvais pas m’arrêter de peur de ne plus pouvoir repartir et sur les 3 derniers km je me suis senti bien, emporté par la grâce

...j’ai fini à 12km/h...sourire aux lèvres , tapant dans tous les bras tendus , ceux de la famille des Salamandres et des autres, levant les bras au ciel, enlassant ma femme et mes enfants à 100 m de l’arrivée, et finissant hilarant sur la ligne d’arrivée : je l’ai fait, je suis Iron Man en 12h07...excellent...trop bon...j’attend Phil et Coco qui arrivent quasi dans ma foulée...on se congratule, on se serre fort...on l’a fait on l’a fait se dit on !

au final marathon en 4h19 (inespéré pour moi avec cette préparation cap tronquée)

1168/2325 finishers et 160/378 Veteran 2...contrat rempli.

Remerciements :

en premier lieu à ma ptite famille et mon épouse pour avoir supporté tous ces sacrifices famillaux pdt 6 mois

à Seb , tu es vraiment un chic type, merci vraiment pour tous tes conseils et ton dévouement en tant que coach..nul doute pour moi que tu peux faire bcp mieux que dimanche avec + de chance...

A Rémy pour m’avoir fait attendre 1 an de + et profiter de l’élan de motivation du club

A toutes les Salamandres pour ce que vous êtes et le plaisir que j’ai à vous côtoyer , avec une mention spéciale à mes compagnons du jeudi aprem et du samedi aprem qui se reconnaitront ...merci de m’avoir fait progresser comme ça...

A Mat et Lionel : merci pour toutes ces heures passées avec vous (sauf en 2014), les 2 cracks !...grâce à vous, à force d’avoir trainé un boulet pdt 4 ans, maintenant il recueille un peu les fruits !

Congratulations :

Rémy et GG, vous m’avez encore un fois impressionné !!! quelle santé et quelle complémentarité ! QUELLE PERFORMANCE SURTOUT !

aux 8 autres IM du jour...personne n’a rien lâché...mêmes blessés..même perfusé...c’est beau ça , c’est le FONTA TRI !

Voilà !

Nico qui va pouvoir ouvrir sa saison Vtt...Yesssssssss !

Vive le Sport !

---------------------------

Lionnel M:

je me suis inscrit à Nice avec l'objectif de finir dignement malgré mon

genou cagneux et mon peu d'attrait a l'eau

la natation:

quel calvaire! 3.800 mètres si on suis les bouée.... j'ai eu un méchant

doute au bout de 1000 mètres est ce normal de nager tout seul alors que

nous somme 2800 au départ, je m’arrête je lève la tête et je vois tous

les nageurs a 100 mètres sur ma droite bilan de l'opération au moins 200

m de plus avec un temps de 1h24

le vélo:

comment jongler avec les 2 théorèmes de granade

1) point tu ne partira trop vite et les sauvages qui roulent a + de 35

tu les laissera filer

2) plus tu pédale vite moins tu restes longtemps sur le vélo

je me cale a 35 au départ je me laisse doubler si besoin et j’accélère

après le premier raidillon. Dans l'ensemble le vélo se passe bien

jusqu'au 150 kms et la descente qui devait se faire à 45 km/h passe a

20km/h sous des trombes d'eau. Le nombre de vélo au tas m'impose la

prudence après tout je ne suis pas a 2 places près.. bilan 6h05 je pense

que sur le sec j'aurai pu gagner 15 min

la cap:

un nouveau théorème de granade me vient à l'esprit

la course elle commence maintenant ... oui mais y 'en a qui on triché et

qui sont déjà arrivés

c'est pas grave mon entrainement en cap a été relativement simple, pour

ne pas abimer mon genou fragile je n'ai fait que du vélo elliptique

quasiment aucune sortie en plein air autant dire que pour moi le stress

commence maintenant comment vais je tenir la distance ? mais comme le

soleil et revenu pour une fois que je cours en extérieur je vais essayer

de prendre du plaisr

je part sur un rythme qui me parait bon mais je m’aperçois au km 5 que

je passe en 26 ou la gaffe c'est trop rapide, ca va ce payer, je ralenti

pour passer le 10 km en 55

entre le 10 et le 20 je mets une heure ce qui est plus convenable mais

je commence a trouver difficile

entre le 20 et le 30 1h09 ça y je suis dans le dur même si le temps est

encore pas mauvais

entre le 30 et le 42 1h40 malgré les douleurs je continue a courir tous

le temps. le temps final 4h40 difficile de faire plus de vélo elliptique

sans passer pour un psychopathe.

bilan

12h29 je voulais passer sous les 14 heures pour mon 1er IM c'est fait ,

encore un tee shirt dans l'armoire c'est cool

je part faire une cure de récupération en irlande , le pays ou la

guiness coule dans les rivière , je devrais me mettre a l'eau sans problème.

----------------------------

Séb:

En effet, comme l’indique mon titre, cette course reste une belle aventure, humaine essentiellement du fait que ma grosse préparation s’est faite avec vous tous. On a su se motiver et pour finir une belle satisfaction, 100% à l’arrivée.

Une bonne préparation hivernale sans se mettre de pression, et 2 mois de spécifique début mai après un stage à Port Grimaud très enrichissant.

Au final, 184 kms de natation (70h), 5600 kms de vélo (221h) et 945 kms de càp (79h). Je suis prêt à atteindre mon objectif personnel, 9h45/50. Mais qu’en est il réellement?

Je me dirige donc sur la croisette en famille dès le vendredi AM, petit passage à l’expo pour retirer les dossards (Rémy mon fils pour l’Ironkid et le mien).

Samedi matin je me retrouve avec Nico S pour un petit tour de vélo en mode cool direction le début du parcours, 28 kms en aller/retour.

Et le soir repas tous ensemble au resto tout en suivant le match Brésil/Chili.Que se fût chaud bouillant!!!!!

Après une bonne nuit, lever 4h avec prise du petit déj.

5h00 je me dirige au parc à vélo, préparation de celui-ci, gonflage, mise en place de mon ravito .....

6h00 pose de notre sac blanc mais que de monde on y fait la queue, je suis avec philippe G très décontracté et surtout chanceux. il perd ses lunettes parmi les sacs posés en vrac mais tt s’arrange.

6h20 ligne de départ je me place finalement dans la zone <55’, ça va partir vite donc moins géné normalement.

6h30 TOP Départ, ça n’avance pas obligé de garder le tête hors de l’eau sur 200m puis petite brèche et c’est parti pour une nage classique.

Je sors au 1er tour en 30’20 , la 2ème partie devrait mieux se passer sans bousculade. Mon objectif d’une heure dans l’eau ne va pas se réaliser, ça me parait long 1h02’ à ma montre et qui je vois à coté de moi Rémi P qui me crie”allez séb” ds les escaliers. Je ne suis pas si mal que ça finalement, la T1 va être longue 4’41.

Et c’est parti pour un long tour de vélo, si je veux être ds le bon tempo il faut que je passe au col d’Ecre en 2h22. Les 1er km se passent tranquillement et sereinement. Je m’alimente dès le début à 39km/h posé sur le prolongateur. Au bout de 40 kms dans les parties roulantes à 2% pas trop de jambes les sensations sont bizarres, je n’arrive pas à envoyer. Je monte le col d’Ecre dans un tempo trop lent pour rester ds mes objectifs. Rico me double 20 kms avant le col même avec ses encouragements je ne peux pas suivre le rythme. Au ravito 70è kms je m’arrête prendre mes 2 gourdes et 15’ de retard. Ce n’est pas grave je veux rester concentrer, la course n’est pas terminée, dans une partie descendante GG me double et me crie “je fais le vélo à bloc”, il met les watts le salopard. Ce n’est qu’au bout du 120è kms que mes sensations reviennent je peux appuyer un peu plus et ça répond favorablement, dans la cote de St Pons je suis bien je garde un rythme correct. Dans la boucle aller/retour j’aperçois 3 salamandres à la chasse, les 2 Rémy et Jb. Ce n’est qu’à la fin de la partie descendante qu’ils me reviennent dessus sauf Jb. GG a crevé au mauvais endroit et repasse derrière.

Le tps se gate, il tombe des cordes, nous roulons trop proche les uns des autres l’arbitre fait le ménage, je décide de rouler juste avant la..........chute. Dans un rond point à 14 kms de l’arrivée, sol bien mouillé le cycliste qui me précède chute, derrière à 5m même erreur j’appuie sur les freins et vlan par terre. Je tombe à allure modérée 25/30km/h sur le coté. Je me retourne pour voir les poursuivants et je vois Rémy B glissé à son tour. J’ai mal au bras gauche, mon coude a du taper fort au sol. Mes plaies sont superficielles, mon vélo n’a rien. Rémy repart mais en ce qui me concerne je me tiens encore le bras, rien de casser. Ce n’est que 2/3’ plus tard que je me remets en selle seul et très prudent sur les passages glissants. A la pose de mon vélo au parc je ressens de vives douleurs dans la nuque et à l’omoplate coté gauche. Tout est crispé, contracté je ne peux même plus tourner la tête. Je termine en 5h39’.

T2 Je me pose sur ma chaise, difficile à enfiler mes chaussettes. Je pense à abandonner mais pour ma famille je repars en marchant pour mettre mes gels dans mon dos, une vrai galère.

J’aperçois ma femme et mon fils, ils m’encouragent, je m’arrête pour leur raconter mon histoire. Mon réconfort, Rémy mon fils sourire au lèvre m’apprend sa 2è place sur l’Ironkid le matin. Ils me poussent à repartir et effectuer au moins 1 tour pour voir. Je suis tout contracté je dois mettre mon bras ds le prolongement du corps. Que de secousses, je souffre le martyr.....j’arrive à tenir les 13 à l’heure sur la 1ère boucle puis je commence à me résoudre à ralentir, 12 puis 11 pour finir à 10 complètement bloqué. 3h46 pour le marathon et 10h37 au final.

Rico, Rémy et GG sont déjà arrivés, je les féficite et me dirige de suite chez l’ostéo pensant qu’il pouvait me débloquer. Vu ma réaction à ces tests il décide de m’envoyer voir le médecin. Diagnostic rapide, fourmillement dans le doigt normal suite à ma retombé sur le coude (nerf touché) et grosses contractures musculaires dans le dos. Un paracétamol et je repars noué comme un fil de fer.

Je pense à consulter après avoir passer une sale nuit, retour sur Grenoble le lundi fin de journée, un calvaire dans la voiture. Je remercie ma femme d’avoir assumer tout le trajet retour et d’avoir débarrasser les affaires.

Consultation médicale le mardi matin arrêt pour 5j, radio/échographie coude et épaule et séances de kiné.

Aujourd’hui, rien sur les clichés mais toujours des douleurs musculaires ds le bras et dos. Ca m’empêche de passer de bonnes nuits.

Je tiens à féliciter tous les finishers pour leur ténacité et leur performance à chacun.

Bravo.

-----------------------------

JB:

Je profite de mon repos pluvieux pour vous pondre un CR...

Donc, comme pour tout le monde, on se retrouve sur la promenade des Anglais (ou Disneyland pour les intimes) ce week end du 28/29 juin... Retrait des dossards ainsi que visite du parc à vélo...

Comme on s’est tous un peu levé tôt ce matin, et moi depuis 2 ou 3 jours, nous filons à l’hôtel manger er faire une grosse sieste ou GG en profite pour scier quelques buche...

Viens ensuite la préparation du matos, attention à ne rien oublier car sur ce genre de course, tu déposes tout la veille, ensuite c’est mort... Tout le monde me dit que je devrais changer mon boyau arrière (sur lequel j’ai une crevaison lente et qui est bien usé), mais je ne touche à rien la veille de la course car ça porte la poisse...

Et maintenant place à la détente, et avec GG, on va gouter à la mer qui est super chaude... Un bon moment, ou on s’aperçois qu’on est même pas stressé... Serait-ce un excès de confiance ou tout simplement un coup de folie???

On rejoins les compères, une bonne douche, un resto, pas de pipe et au lit car la nuit va encore être courte...

Le lendemain, après un agréable petit déj (offert par GG car je n’avais tout simplement rien prévu de ce côté) en observant le président se gaver de petites pilules ou autres gélules pour aller plus vite sans avoir mal... Ensuite nous nous intégrons dans la procession en direction du parc à vélo... Musique à donf, speakeur qui gonfle à brailler dans son micro... Et là, quand même une pointe d’excitation me prend et me réveil... cool...

Une fois tout bien en place dans le parc à vélo, je rejoins le SAS des nageurs en 1h02 ou je retrouve Rémy, alors qu’à côté, Rico et Rémi, sont dans celui de 55 min...

Top départ... Et baston générale jusqu’au premier virage, ensuite, ça commence à aller mieux... ç’est à ce moment qu’une méduse en profite pour se frotter à mon pieds droit... salope... ça brule... mais on est ironman ou on l’est pas...

Je reprend ma nage désynchronisé et boucle le premier tour en environ 33 minutes... Je me dit que le 2nd tour se passera mieux car moins de monde et au bout de 300m environ, une autre méduse me choppe cette fois sur le front, entre les lunettes et le bonnet... que du bonheur comme dirait GG... Re-salope, mais je continue... Je sort de l’eau en 1h08 environ... J’ai du m’endormir un peu sur le 2nd tour...

Je commence ma transition vélo alors que Rémy la termine... je suis un peu plus rapide car je part équipé comme pour un sprint... et là, c’est parti mon kiki... les jambes sont là mais je reste en dedans pour ne pas me fumer, la route est longue... Je rejoins Rémy à la bascule du col d’êcre... et on fait un bon bout ensemble, jusqu’à revenir sur Pelissou... Ensuite, je gère l’effort en sachant que même si ils partent, ils ne seront plus très loin devant... La fin du retour s’effectue sous la pluie et je vois GG en galère en train de changer son boyau arrière... La route est glissante et je suis super prudent, je n’hésite pas à passer les virages serrés ou les ronds points à 2 km/h... car pas envie de me casser la gueule comme au mois de Mars... Ca fait trop mal... J’arrive au parc à vélo après 5h32 d’efforts alors que je n’imaginais pas mettre moins de 6h00... trop bien...

Deuxième transition, moins galère car pas de combi à enlever, et c’est parti pour la cap en compagnie de Rémy... Ca part vite 4’10 au kil, mais je me met rapidement sur la base de 5’00 au kil... rapidement, dès le premier tour, je ressens des douleurs vive (que je connais bien) à mon genoux gauche... tendinite fascia latta de mes couilles... Le 2nd tour commence à me faire chanter mais j’arrive à courir encore sur de bonnes portions... Ensuite, les 2 derniers tours se font en mode finisher... en marchant si vous préférez... à part la fin ou je m’arrache car je vois que les poursuivant se rapprochent dangereusement et risquent de me niquer la 6ème place du chalenge club...

Au final, une bien belle course super bien organisée et pas trop chère...

Juste une pointe de déception, car sans ce problème de tendinite récurent, je pourrais faire un meilleurs temps... Ceci dit, c’est mon deuxième marathon de ma vie (le premier à Embrun) et j’ai amélioré mon temps de 35 minutes environ... j’ai encore une sacré marge de progression... trop bien...

Je ne remercierais personne, car tout ce que j’ai eu, ça a été à la sueur de mon front (et ailleurs)... Meuh non, je plaisante... Comme vous, j’ai passé de super moments à vos côté lors des entrainements et ça, c’est les meilleurs moments d’une vie de triathlète... La course, n’est que la cerise sur le gâteau...

Bonne journée et à bientôt...

A présent, j’ai d’autres projets que j’avais mis de côté depuis quelques mois... à présent, faut y aller...

Bizzz et bonnes vacances à toutes et tous si c’est le cas...

----------------------------

GG:

A mon tour de vous faire un petit compte rendu de Nice.

J’y suis allé, j’ai vu, je n’y retournerai peut être pas. Et pourtant cet objectif Nice a été du pur bonheur.

Surtout parce que j’ai pu le partager, avec vous pour la préparation mais aussi avec ma famille qui m’a permis de mener à bien ce projet sportif.

Dans une moindre mesure c’est la première année que j’essaye de suivre un plan d’entrainement, en gros celui de Seb, encore merci, et que j’ai eu le sentiment de progresser.

Contrairement à beaucoup de mes camarades de jeu je ne me suis pas blessé cette année (en même temps j’ai déjà donné) du coup j’arrive à Nice samedi en fin de matinée avec Coco, Rémy et Olivier plutôt confiant sur ma capacité à finir ce tri.

Après-midi sympa grâce aux membres du fontanil triathlon et pas à l’ambiance IM, je crois que je ne me suis pas encore débarrassé de cette odeur de fric.

Repas light (lasagnes) puis dodo. Et là, grosse surprise et le meilleur moment, mon petit Maurice a fait la route avec mon frangin pour venir m’encourager. Jb ouvre la porte de la chambre en tenu de nuit puis nous mettons le frangin au travail, moi pour mes cervicales et Rémy pour…presque tout mais surtout cheville, pied et cervicales.

Dimanche matin petit dej et direction la plage. Petits réglages sur le vélo de Nico, préparation de mes affaires puis on descend au bord de l’eau. Brigitte et me frère se sont levés pour être là, que c’est bon de les voir avant le départ.

Je me place avec Coco dans le sas de départ, elle semble avoir repris du poil de la bête, certainement l’effet tresses ;-).

Une petite tape avec ma coco puis c’est le départ pour une longue journée.

Natation sympa et en sortant bonne surprise coco est juste devant moi nouvel encouragement et c’est parti pour la petite promenade dans l’arrière pays Niçois.

Dès le départ je me régale, les jambes vont bien et les roues de Jean Marie, merci encore, font merveilles. Comme tout va bien je décide de ne pas trop en garder, ne jamais être dans le rouge mais de rouler pas trop mal quand même. J’ai le plaisir de mettre deux petites fessées. Je croise le regard de ma femme par deux fois et à chaque fois l’émotion me submerge. Les 30 derniers km se passent un petit peu moins bien, une crevaison (la réparation fut épique) et des routes super glissantes mais j’arrive au parc et normalement je devrais pouvoir finir ce tri.

J’avais prévu de partir à 12km/h mais voyant quelques camarades de jeu devant je décide de partir à la vitesse que me jambes veulent bien tenir du coup 2 tour autour de 13km/h, 2 fessées, yes, puis un petit peu de tristesse en croisant Seb tout meurtri. Le troisième tour plus d’objectif, la tête lâche un peu et je passe en mode confort à 10 puis accélère un tout petit peu dans le dernier tour. Je retrouve mon jumeau juste après la ligne (c’est grâce à lui que je fais tout ça aujourd’hui, merci Rémy) et je suis ravie de voir que le travail de mon frangin a encore une fois été efficace Rémy a pu faire son marathon et plutôt bien (il remettra ça le soir pour effacer quelques traces de la chute de Rémy).

Trois autres images que je retiendrai seront l’arrivé de Nico, quel bonheur sur son visage, notre coco que j’ai vu sourire avant la ligne d’arrivée incroyable non ;-) et Olivier heureux comme un gosse le soir dans la chambre d'hôtel merci à tous les trois.

Petite soirée resto, gros dodo puis retour à la maison.

Je sais je me répète mais ce fut que du bonheur alors pourquoi ne pas y retourner ? Le fait d’être une vache à lait pour l’industrie IM, mais il y a d'autre long que j'irai tester ou refaire (altriman, embrun pourquoi pas vichy…….)

Maintenant place à ce qui va être, en tout cas je l’espère, une grande aventure avec mon jumeau, l’échappée Belle.

Encore bravo à tous les finishers, merci aux membres de ce super club, ma famille qui m'a payé ce joli cadeau, mon gourou (mon frangin) sans qui j'aurai mal partout et surtout mon petit Maurice qui me permet de faire tout ça.

ps: Petit message pour les rois de la chimie ;-) il est possible de faire un triathlon avec de l'eau, du miel, du sirop de citron, de la pâte d'amande, du pain de survie (merci Philippe), du coca et malheureusement 3 pastille de sel mais je vais voir pour m'en passer.

Olivier:

L’idée d’une sortie en nombre à l’Ironman de Nice 2014 a dû germer au club en 2012 il me semble, à cette époque pas question de faire un triathlon aussi long pour moi. Finalement, voyant les effectifs de notre club grimper à l’inscription, je me suis dis que c’était l’année ou jamais. En novembre de l’année passée c’est parti, un coup de web, un gros coup de carte bancaire et c’est presque oublié.

Nous sommes 15 inscrits à la clôture des inscriptions. Dans la foulée, nous réservons une chambre d’hôtel à 4, Rémy Gérald Jérôme et moi, bonne initiative de Rémy, l’hôtel est situé au plus près des festivités : 5 min du parc à vélo. Comme toujours je me dis cette fois je m’entraine comme il faut, eh bien pour commencer, en pleine reprise du vélo pour un grand nombre des futurs niçois en janvier, moi je pars en Argentine 1 mois, où le vélo n’est pas à la mode. Là-bas j’arrive à faire pas mal de sorties footing type 1h30 avec du rythme réglé à la montre. Comme j’ai découvert une superbe piscine (pileta en argentin) de 6*50m déserts, à 2 pas de mon pied à terre, je nage aussi, en m’approchant un peu de l’entrainement proposé par Sebastien. Début mars je trouve enfin mon vélo accroché à un clou, Romu avait dit : ceux qui commencent le vélo en mars vont le payer cher….ben c’est parti. Au final ce sera 2400km d’entrainement vélo pour moi, bien peu. Mais bon, avec le rythme imprimé par les sorties de groupe je progresse. Et surtout le stage ! Quelle

bonne idée cette semaine à Port Grimaud initiée par Nico ! Là je me suis accroché dans les 3 disciplines, le coup de chaud à la première sortie me fait craindre que ça va être très dur fin juin. Les sorties cyclos organisées ont été aussi très bien pour mes jambes, ainsi que quelques fractionnées course à pied avec mes collaborateurs du boulot. Dans les dernières semaines d’entrainement j’essaye de caler un peu d’hygiène alimentaire : plus de bière, plus de saucisson….c’est dur. Que c’était

loin ce 29 juin, mais quand c’est qu’on y va, qu’on n’en parle plus ! Ben voilà, départ le samedi matin tôt, avec la voiture de Gégé largement chargée. En fait je suis relativement serein, conscient que ça va être

dur, mais je me dis qu’il ne fera pas trop chaud, et que j’ai fait pire en dénivelée. Je découvre la machinerie d’un Ironman à Nice : dossards, multiples sacs, salon commercial à n’en plus finir, nous retrouvons les copains hébergé à Cannes, Nico à un autre hôtel. Retour à l’hôtel pour faire la sieste, et discuter avec les 3 compères de sujets très intéressants. Coco nous a accompagné à l’aller, Jerôme est arrivé en train. Pâtes de la veille au restau, retour à l’hôtel et là Brigitte débarque à l’improviste !!! avec le frérot de Gégé qui va en remettre 2 de la chambrée d’aplomb. Avant le dodo j’essaye d’évacuer le stress, avec tous ces conseils qui débordent, les fameux t’as pris ça ? t’as pas fait ça ? pfft je ferai ma course. En fait j’ai bien dormi. Léger malaise à 5h45 au parc : les pneus sont dégonflés, pourtant à bloc la veille, Maître Rico-physicien nous rappelle une de ses lois des gaz, un voisin file une pompe, ça va. Je suis garé juste à côté de Rico, je me dis que c’est très bon signe. Les préparatifs passent très vite. Boum départ, dans la lessiveuse, mais en fait ça se passe très bien pour moi, j’ai nagé très régulièrement, en gardant un cap parfait, avec quelques baffes bien sûr et 3 ou 4 tasses. Je sors à 4 pattes dans les galets, à l’australienne c’est le bouchon complet, comme à la sortie dans l’escalier. Pas serein sur la transition 1, j’y passe un bon ¼ d’heure j’avais visé confort en me changeant. Le vélo va bien, je reste au cardio, je m’alimente beaucoup et régulièrement, je pense faire ce qu’il faut. Lionel me double dans le grand col, je comprends que je suis peu entrainé, mais ça avance bien tout le long. La reconnaissance du parcours a été très utile, je me situe bien. Merci Brigitte pour tes encouragements au milieu de mon parcours vélo ! Je prends la pluie avant la grande descente, qui ne s’arrêtera qu’à l’aéroport ! des torrents de flotte dessus et dessous, beaucoup d’accidents devant moi, des gars en sang, beurk.. , je suis crispé sur les freins, j’ai froid etc...je ne

peux pas m’alimenter correctement, trop dangereux. Mais je finis mon vélo en bon état, avec tout un groupe pour se motiver. Transition de touriste à nouveau, et je pars pour presque un semi marathon à ma bonne allure, je courre un peu avec Rico qui termine, j’apprécie les nombreux encouragements des copains du club. Mais là pof, ça recommence, nausée extrême, hypoglycémie ou autre chose, mais ça me met à terre. Appel au secours d’une spectatrice, ambulance, perfusion avec 2 sacs de machin-chose, et le médecin me dit : vous pouvez y aller. Euh : vous êtes sûr ? en fait j’avais encore bien les jambes, pas essoufflé, cardio très bien. Heureusement qu’ils ne m’excluent pas, avec 400m en voiture et du dopage… Il me semble que je pourrais courir plus, mais de peur de retomber, je marche beaucoup. Alors je termine mon Ironman !!!! un peu tout seul, mais pas grave, c’est fait !!!! Après, dépression d’après course, c’est déjà tout terminé… Pour la suite, je voudrais bien arrêter d’avoir ces crises au ventre à chaque sortie XXL, mais bon, restau,

bière et bonne humeur pour rentrer. Dernier de la troupe du club, classé 2000 et quelque, j’ai mis 14h24. Je suis très content de ma course. Aucunes douleurs d’après course. Merci aux divers entraineurs Seb Rémy.

Merci à Vivian qui a suivi ça de près.

Voilà.